COMMEMORATION DU 8 MAI

Les sauratois, anciens combattants en tête, accompagnés de l’école de musique du Calamès, sont venus déposer une gerbe et se recueillir devant le monument aux morts. Ce monument aux morts qui aurait pu ne jamais exister : comme dans la plupart des autres communes de France, à la fin de la grande guerre, les élus sauratois, persuadés qu’il n’y en aurait plus d’autres, décidèrent d’ériger un monument à la gloire des enfants du pays morts pour la patrie. Une souscription fut lancée, mais les résultats étaient loin d’atteindre les neuf mille francs nécessaires. C’est alors qu’un bijoutier d’Oran, originaire de Saurat, proposa de faire l’avance de cinq mille francs, sans intérêt, remboursables par annuités, ce qui permit à la commune, qui n’en avait pas les moyens, d’avoir quand même son monument aux morts.

Le cortège se dirigeant vers le monument aux morts