FETE DE SAURAT

Quatre jours de fête réussie, avec les nombreuses prestations du Groupe Folklorique Sauratois, et bal tous les soirs. La fête a commencé vendredi soir en musique à Prat Communal où la cour de l’ancienne école n’avait jamais accueilli autant de monde. Samedi, avec la fraîcheur du soir, de nombreux enfants portant des lampions multicolores ont défilé dans la rue principale. Dimanche, après le défilé et le dépôt de gerbe au monument aux morts, la vente des coques bénies à la sortie de la messe, vieille tradition sauratoise, eut un gros succès. L’origine de cette tradition date de 1858, année où fut fondée la Société de secours mutuels de Saint Vincent de Paul dont le but était d’aider les malades en leur fournissant gratuitement soins et médicaments. Parmi ses financements figurait la vente de coques bénies à la sortie des offices religieux. Cette coutume, disparue dans les années cinquante et remise à l’honneur il y a quelques années par le Comité des Fêtes pour le dimanche de la fête, a été très appréciée des Sauratois. L’après-midi, l’exposition d’aéromodélisme organisé par l’Aéro Modèle Club du Soudour intéressa beaucoup de monde. Lundi, la cavalcade réunit de nombreux participants sur le thème des fables de La Fontaine. Outre les classiques, « le laboureur et ses enfants », « la cigale et la fourmi » et bien d’autres, on put en découvrir d’inédites comme « la moule, la merguez et l’âne» écrite par Jean de la Fontaine de Guindoulet, où la morale faisait place à l’humour. Le repas du soir réunit plus de deux cents convives avant un dernier bal fort apprécié.

La vente des coques bénies à la sortie de la messe